L’Autel, très sobre et seulement marqué de la croix pour rappeler la Passion.
Le Pupitre a une forme très proche de l’Ambon, mais pour marquer la différence entre la Parole de Dieu et la parole des hommes, et en l’occurrence l’animation, il est en plexiglas transparent. De même la faille de lumière est une forme simplifiée de celle de l’ambon.
Inspirés des cathèdres anciennes, la Présidence et le servant veulent marquer une certaine majesté tout en restant sobres aussi. Pour rappeler que le prêtre célèbre l’Eucharistie in persona Christi, les dossiers sont marqués d’une croix dorée.
Au centre de l’église, point de mire et de convergence de toutes les lignes, voici le Tabernacle. Sa porte dorée représente le paraclet, l’esprit que le Christ a laissé au monde « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : c’est l’Esprit de vérité. » (Jean 14, 16). Le tabernacle est doté d’une scénographie lumineuse qui accentue son rayonnement.
Enfin à près de 5 mètres de haut, un grand Christ ressuscité s’élève. Il semble, dans la perspective, s’être détaché de la croix qui est sur l’autel. Le corps est arqué dans un élan de vie, la feuille d’or lui donne une luminosité singulière. Les mots du cardinal Journet « Comme une flèche de feu » l’ont inspiré.
Enfin tout le mur est construit selon un mouvement d’ascension et forme une représentation Trinitaire : le Saint-Esprit sur le tabernacle, le Fils dans la lumière de la résurrection, le Père invisible, dans la clarté du sommet de l’église.