Chapelle Notre-Dame du Sourire

Lisieux

Un aménagement liturgique complet

La Chapelle Notre-Dame du sourire se situe dans l’Ermitage, ce grand bâtiment normand de briques et de colombages où résident les pèlerins, tout à côté du carmel. 

 

Elle a fait l’objet en 2012 d’une rénovation complète, du sol au plafond (à l’exception des vitraux qui sont d’origine) et ce à l’initiative du recteur de l’époque Mgr Bernard Lagoutte. Avec le soutien de l’architecte Arnaud Poullain, Fleur Nabert a pu y travailler une atmosphère lumineuse et douce, propice au recueillement ainsi qu’un mobilier où tous les éléments sont harmonisés. 

 

Cette chapelle porte un nom de dédicace singulier : “Notre-Dame du sourire”. Il vient d’un épisode de l’enfance de sainte Thérèse de Lisieux, qui, malade après la mort prématurée de sa mère, reçoit la bénédiction d’un sourire de la Vierge Marie via la statue qui était dans sa chambre.

Cette statue se trouve aujourd’hui au-dessus de la châsse au Carmel. 

 

En créant la chapelle, il ne s’est pas agi de reproduire la statue mais plutôt de donner une représentation du rayonnement qu’elle eut, au point de guérir la petite Thérèse. C’est le sens du ruban de bronze qui cerne le contour de la vierge Marie dans le chœur. En son cœur prend place le tabernacle. 

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Celui-ci est orné quand il est fermé d’un soleil eucharistique. Et lorsqu’il est ouvert, notamment pour l’adoration, y est placé un ostensoir en forme de cœur « Au cœur de l’église ma mère je serai l’amour » dit Thérèse.

 

Le Christ, qui est le centre de toute église, est représenté sur l’autel par une croix d’or dont le rayonnement dépasse la face de l’autel et se répand sur ses côtés. Ce rayonnement c’est l’amour miséricordieux de Dieu. Il y est gravé dans le bronze de l’écriture même de Thérèse.

 

L’ambon est symboliquement une montagne, celle où Moïse reçut la loi. Ici, le bronze massif est orné d’une phrase autographe de Thérèse : « Garder la parole de Jésus, voilà l’unique condition de notre bonheur. » Lisible si on fait l’effort de s’en approcher, elle révèle un des secrets de la joie de Thérèse : l’amour et la garde de l’Évangile.

 

« L’amitié » de Thérèse pour les prêtres est évoquée dans l’ensemble de présidence : le grand fauteuil est orné d’une croix de bronze comme celle qui marque la place de la Sainte dans les stalles du carmel et le flanc du fauteuil dessine une stalle stylisée. 

La statue de Thérèse

Sur le côté, comme hors de l’espace liturgique, mais nous le montrant et nous y entraînant, elle est là. Très simple, sans aucun détail qui puisse la figer dans le XIXe siècle où elle est née, mais au contraire l’amenant au XXIe où sa spiritualité est plus que jamais d’actualité, elle fait un geste simple, universel, compréhensible par n’importe quel homme sur terre. Elle ouvre les bras, en souriant. « Ma voie est toute de confiance et d’amour ». Et derrière ses yeux clos, elle entrevoit la lumière de Dieu qui rayonne sur son visage.

 

 

"La joie intérieure réside au plus intime de l'âme ; on peut aussi bien la posséder dans une obscure prison que dans un palais."